Arté – Alain Ducasse au Plaza Athénée / 5 épisodes de 26 mn

Arté – Alain Ducasse au Plaza Athénée / 5 épisodes de 26 mn

2004.09.27 Arte, Alain Ducasse au Plaza Athénée
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Médias-audiovisuel-gastronomie Dépêche précédenteDépêche suivante Alain Ducasse au Plaza Athénée sur Arte : des histoires d’hommes

PARIS, 16 sept 2004 (AFP) -Alain Ducasse, le chef mondialement célèbre, et Marc Rezé, 18 ans, apprenti cuisinier, partagent -avec beaucoup d’autres- l’affiche du feuilleton-documentaire “Alain Ducasse au Plaza Athénée” diffusé par Arte qui raconte des histoires d’hommes plutôt que celle d’un seul homme. Du lundi 27 septembre au vendredi 1er octobre à 20h15 (5 x 26 mn), le réalisateur Bruno Sevaistre amène progressivement le téléspectateur au coeur du système Ducasse qui a connu pendant les six mois de tournage un séisme jamais filmé auparavant : l’annonce du départ du chef des cuisines Jean-François Piège et l’arrivée du nouveau Christophe Moret. Le reportage sur la vie du chef le plus pressé de la planète qui revendique le droit de ne pas être derrière ses fourneaux et sur la vie d’un restaurant trois étoiles, devient émotion. D’abord quand le chef, un soir, annonce à Yvan, son second sous-chef qu’il va partir au Crillon, autre palace parisien, et lui demande s’il voudrait bien l’accompagner dans l’aventure. Le “oui” est immédiat, accompagné d’un “cela me touche”. Autre temps fort, quand vient le moment des adieux de Jean-François Piège avec son premier sous chef, qui lui reste au Plaza, après sept ans de collaboration. Pendant de longues minutes, la caméra les filme dans un petit bureau. L’un est assis, l’autre est debout. Ils n’arrivent pas à se parler ni à se regarder. Ils sont au bord des larmes.
hiérarchie très stricte
Marc Rezé est lui aussi déstabilisé par le départ de Piège, son tuteur au quotidien, qui le houspille autant qu’il croit en lui. Au moment de partir, le chef lui prodigue ses derniers conseils : “Il faut rester curieux, à l’écoute, ne pas s’emballer”. La hiérarchie très stricte qui règne dans les grands établissements, en salle comme en cuisine, transparaît en permanence, du plus bas de l’échelle au niveau le plus élevé. Quand Alain Ducasse goûte les plats préparés par Christophe Moret pour la nouvelle carte, la brigade entière se fige derrière son nouveau chef des cuisines, déjà dans ses petits souliers. Tous connaissent le caractère d’Alain Ducasse, ses verdicts sans appel et ses commentaires aussi concis que lapidaires comme “là on s’endort, cela n’a pas de peps” que les collègues du Spoon de Hong Kong ont entendu peu avant. Le chef multiétoilé joue gros : son restaurant parisien doit garder ses trois étoiles en 2005 au guide Michelin. Les équipes aussi. Denis Courtiade, le directeur du restaurant, fait tout pour que l’intégration du nouveau chef ne soit pas perceptible en salle. Plus tard, la caméra attrape une conversation entre un maître d’hôtel et une nouvelle recrue : “Les gens paient très cher pour dîner ici. Ils ne doivent ressentir que du plaisir”. Haut de la page Dépêche précédente Dépêche suivante © 2004 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
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